Vrai ou faux ?

ARCHIPEL CITOYEN

Vrai ou faux ?

Archipel Citoyen est né en 2017 de la volonté de personnes engagées, soucieuses de de redonner aux habitantes et habitants le pouvoir de transformer leur quartier, leur ville et métropole via un renouvellement des propositions politiques fondé sur les notions de démocratie permanente et collaborative ainsi que des principes suivants :

  • Légitimer les personnes aujourd’hui hors système démocratique de consultation, représentation et décision en donnant aux oublié·es, aux absent·es, aux invisibles, une voix, une représentation et une capacité de décision dans la démocratie locale. 
  • Favoriser le collectif et son intelligence au détriment des égos 
  • Favoriser une culture de la coopération et de l’inclusion dans le but de l’émancipation individuelle et collective, contre les systèmes de domination en place 
  • Porter une transformation en phase avec un socle de valeurs humaines, sociales, environnementales et politiques précis

Archipel Citoyen affirme son identité municipaliste à savoir un projet politique visant la réappropriation collective des institutions locales par les habitant·es, et à regagner une indépendance vis à vis des stratégies et contraintes politiques départementales, régionales, nationales, européennes ou mondiales tout en gardant une coopération et une main tendue vers toutes les organisations qui poursuivraient des objectifs similaires.

 

Depuis, le collectif a agrégé justement ces forces politiques et citoyennes autour d’une démarche collective visant à élaborer un programme et constituer une liste de manière collaborative pour les élections municipales à Toulouse.

EELV rejoint la démarche en février 2019, suivi en juin 2019 de Place Publique et de La France Insoumise, ainsi que de Toulouse Idées Neuves, un collectif mêlant citoyens et ex-militants Socialistes.

De juillet à décembre 2019, ce sont plus de 3000 citoyens qui participent au processus de désignation de la liste. Antoine Maurice est désigné tête de liste par ses colistiers en novembre 2019, et l’auto-ordonnancement de la liste est terminé en décembre.

Au soir du 1er tour, Antoine Maurice termine premier à gauche avec 27,56% des voix, derrière le maire sortant Jean-Luc Moudenc, 36,18% des voix, et devant Nadia Pellefigue, 18,53% des voix (PS, PCF, PRG) et l’ancien maire de Toulouse, Pierre Cohen, 5,66% des voix (Génération·s, GDS, GRS, MRC et le collectif Tous pour Toulouse).

Dès le soir du 1er tour, la fusion se fait entre Archipel Citoyen et la liste de Pierre Cohen. L’union avec la liste de Nadia Pellefigue sera faite avec son accord le 2 juin dernier, bien que celle-ci ait préféré ne pas être présente sur la liste de second tour.

La liste Archipel Citoyen – Toulouse en commun est aujourd’hui bien placée pour remporter la ville, deux sondages la donnant gagnante face au maire sortant (52%-48% IFOP / 51%-49% BVA).

La liste des candidates et candidats d’Archipel Citoyen pour le 1er tour est issue d’un mode de désignation démocratique, ouvert et inédit, auquel ont participé 3000 habitantes et habitants. Ils et elles s’engagent alors à respecter une charte des valeurs et un code éthique.

Au 2nd tour, de nouvelles forces rejoignent la liste d’Archipel Citoyen, qui est arrivée au premier tour en tête des forces de progrès écologique, social et démocratique : les listes Une Nouvelle Énergie pour Toulouse et Pour La Cohésion. Ensemble, elles forment la nouvelle liste des candidat·es Archipel Citoyen – Toulouse en commun.

  • Dans cette liste de 2nd tour, 47% des candidat·es qui seront élu·es en cas de victoire sont issu·es de la société civile, comme vérifié par la presse.
  • Parmi eux, 4 candidates et candidats qui avaient été tirés au sort parmi les habitant·es seront élus en cas de victoire, une démarche inédite pour une ville comme Toulouse.
  • De plus, tous les partis qui ont rejoint la démarche ont accepté le code éthique fixé par Archipel Citoyen, qui comprend déprofessionnalisation de la politique, transparence, exemplarité, existence de contre-pouvoirs et révocabilité des élu∙es en cas de faute.
  • Enfin, si des progrès restent à faire, la liste Archipel Citoyen – Toulouse en commun reflète bien mieux la diversité de la ville que celle du maire sortant, qui compte 82% de candidat·es issus des catégories socio-professionnelles les plus favorisées. Notre programme pour une démocratie vivante permettra de former et d’impliquer les habitant·es dans la vie de la cité et de légitimer les personnes qui se sentent exclues du système démocratique.

Les équilibres sur la liste des candidates et candidats

 

Cette image illustre que 47% des candidat·es qui seront élu·es en cas de victoire sont issu·es de la société civile, comme vérifié par la presse.

 

Source : « Moudenc versus Archipel : laquelle des deux listes est la plus “citoyenne” ? » Mediacités, 8 juin 2020. https://www.mediacites.fr/decryptage/toulouse/2020/06/08/moudenc-versus-archipel-laquelle-des-deux-listes-est-la-plus-citoyenne/
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Archipel Citoyen n’est pas opposé au secteur aérien, comme le laissent penser certains de nos détracteurs. D’ailleurs, plusieurs des colistiers et colistières d’Antoine Maurice travaillent dans ce secteur.

L’aide à la filière aéronautique est du rôle de l’État, qui seul en a les moyens, comme cela a encore été rappelé la semaine dernière par Bruno Le Maire, ministre de l’économie qui prévoit un plan de 15 milliards d’euros. Le rôle de la mairie et de la métropole est secondaire, dans ce domaine, mais nous pouvons cependant faciliter et aider les acteurs économiques. Nous proposons d’organiser les Assises nationales de l’aéronautique en septembre prochain, comme indiqué dans la tribune d’Antoine Maurice parue la semaine dernière et qui détaille notre position au sujet de l’aéronautique.

Nous souhaitons donc que la filière conserve les emplois d’aujourd’hui mais prépare également les emplois de demain, notamment en respectant l’Accord de Paris et donc en luttant contre le dérèglement climatique.

De plus, nous souhaitons que les aides de l’État soient conditionnées, de sorte que les entreprises qui bénéficient d’aide de l’État ne puissent pas licencier, comme cela est malheureusement en train d’être fait chez le sous-traitant Derichebourg. Antoine Maurice s’est rendu le 11 juin au siège social de cette entreprise pour rencontrer ses salariés et la Direction.

L’aéronautique est une chance pour Toulouse et si elle veut le rester, les acteurs doivent prendre la mesure des changements à intégrer dès maintenant pour l’avenir de notre territoire.

Nous sommes pour le TGV, car nous voulons améliorer la desserte en train vers Paris en améliorant le temps de trajet. Il en va de la simple cohérence avec ce que nous préconisons en ce qui concerne la prise en compte de l’urgence climatique : réduire fortement les émissions de gaz à effet de serre causés par les transports aériens et routiers.

Cela fait 35 ans que la LGV est promise et qu’elle n’arrive pas. Aujourd’hui, aucun plan de financement crédible n’est abouti. Tant et si bien que l’État en est venu, depuis quelques années, à demander à Toulouse Métropole de financer ce projet à hauteur de 500 millions d’euros, pour un objectif à terme de réduction du temps de parcours d’1h entre Bordeaux et Toulouse. Archipel rappelle que financer une infrastructure ferroviaire nationale n’est pas la compétence d’une métropole, d’autant plus que les budgets des collectivités locales sont soumis à l’austérité par l’État. Pourtant, Jean-Luc Moudenc cherche à créer un nouvel impôt pour éventuellement financer cette nouvelle ligne. Dans le contexte de crise économique et sociale, nous ne sommes pas favorables à un nouvel impôt sur les entreprises. Archipel Citoyen se positionne donc contre le financement métropolitain de la LGV.

Un projet alternatif, bien que permettant moins de trafic, consisterait à un réaménagement de la ligne existante jusqu’à Bordeaux, permettant de gagner 20 mn de trajet entre ces grandes villes. Ce projet ne nécessiterait pas la participation financière de Toulouse Métropole. Il aurait également l’avantage de limiter l’artificialisation de nouvelles terres, et d’éviter la construction de nouvelles gares périphériques à Agen et Montauban.

Nous nous battrons pour que l’État améliore le TGV à Toulouse. Archipel Citoyen sera particulièrement vigilant à l’avancée de ce dossier qui doit concilier la faisabilité financière et le respect de l’environnement, en privilégiant une vision à long terme des transports qui réponde aux enjeux climatiques.

Pour Archipel Citoyen, les investissements de Toulouse Métropole en termes de transport doivent être consacrés aux déplacements du quotidien et donc au plan d’urgence des transports de l’agglomération toulousaine. Nous nous attacherons à améliorer les dessertes en péri-urbain, à redéployer la carte de transports, à développer les transports propres et les mobilités actives, et nous développerons le RER toulousain en impliquant l’Etat, la région, la SNCF et Tisséo : des projets qui amélioreront le quotidien des habitantes et habitants de Toulouse et de la métropole.

Nous sommes pour la 3e ligne de métro.

Le calendrier de 2024 est mensonger : le financement n’est pas abouti. Avec la crise, c’est 1 milliard d’euros qu’il faut trouver pour la financer et jusqu’à présent le maire actuel n’a pas réussi à obtenir 200 millions d’euros de l’État. Après un mandat de Jean-Luc Moudenc, nous constatons qu’il n’y a aucune nouvelle infrastructure importante de transport.

Nous maintiendrons donc la 3e ligne, mais elle n’arrivera pas avant 2028, raison pour laquelle il nous faut engager un plan d’urgence des transports en commun de l’agglomération : bus en site propre, prolongation du tramway, pistes cyclables de qualité et piétonnisation des quartiers. Il nous faut agir concrètement sans attendre.

Les inquiétudes de certains commerçants quant à la continuité, voire parfois la survie de leurs activités, sont légitimes.

Alors que le maire sortant n’a pas résolu de problème mais attisé les tensions, nous souhaitons être une force d’apaisement et de proposition. Pour cela, Archipel Citoyen souhaite ouvrir le dialogue, afin de trouver des solutions qui permettent aux commerçants de travailler en toute sérénité.

Le droit de manifester est un droit constitutionnel et nous sommes attachés à l’État de droit. Priver nos concitoyennes et concitoyens de cette liberté fondamentale de manifester n’est pas la solution. Il est en revanche inacceptable que ces manifestations dégénèrent, mettant à mal la ville, ses acteurs économiques, les rapports entre les forces de l’ordre et l’ensemble des habitantes et habitants.

L’heure doit être à l’apaisement, auquel nous voulons contribuer en nous accordant avec la Préfecture, compétente sur les manifestations, et l’ensemble des acteurs de la ville.

Nous sommes également conscients des difficultés rencontrées par les commerçants pour faire face à la concurrence déloyale des multinationales du commerce et du e-commerce comme Carrefour ou Amazon.  La crise du Covid a permis un changement positif que nous espérons durable dans l’attitude des consommateurs, qui prennent conscience de l’importance du commerce et de la production de proximité : c’est un sentiment que nous partageons et que nous voulons contribuer à renforcer.

Archipel Citoyen a la volonté de développer une politique ambitieuse de soutien et de développement au commerce, à l’artisanat et à l’hôtellerie essentiels à la vie de notre ville, dans son centre comme dans ses quartiers, et créateurs d’emploi. Quelques exemples :